Vue héliocentrique
Carte du ciel
Projection de Peter
Projection azimutale
Projection de Mercator
Conjonctions des satellites de Jupiter et Saturne
Saturne vu de la Terre
Graphe des conjonctions
Danse des planètes
Position des planètes
Ephémérides
Prévision des phénomènes intéressants
Vue héliocentrique : représente le système solaire en perspective, soleil au centre, vu du Nord. On peut animer les planètes et les voir graviter autour du soleil, elles évoluent sur une ellipse qui matérialise leur trajectoire : foncé au nord de l’écliptique, clair au sud, les changements de couleur ont donc lieu aux nœuds ascendants et descendants. Cette vue est à l’échelle (spatiale et temporelle). On peut zoomer en tout point grâce à la souris (bouton droit = zoom arrière, bouton gauche = zoom avant). On change la place de l’observateur grâce aux touches du pavé numérique (haut, bas, droite, gauche).
Carte du ciel : propose différentes projections équivalentes à celles d’un miniciel ou d’une carte du ciel classique, les planètes et comètes en plus. On peut lancer une animation et voir le ciel évoluer au fil des heures, grâce à la commande de type magnétophone en haut à droite. Les éclipses sont scrupuleusement simulées (essayez le 12 octobre 1996 vers 14 h, le 11 août 1999 vers 11h). Les couleurs du fond indiquent le jour (bleu) et la nuit (noir), et s’enchaînent en un subtil dégradé à l’aube et au crépuscule. Vous disposez de diverses options. Affichage de plus ou moins d’étoiles en fonction de la magnitude (avec quelques fonctionnalités supplémentaires pour le Guide Star Catalogue). Vous pouvez afficher les constellations pour mieux vous situer dans le ciel, tous les objets Messiers et les NGC (nébuleuses, galaxies, amas) les plus intéressants. La couleur des étoiles est le blanc par défaut, mais vous pouvez leur donner leur couleur réelle (en tout cas celle qui correspond au type spectral). Leur surface est fonction de leur magnitude, quelques étoiles doubles sont visibles en zoomant . En bas à droite s’affichent les noms, numéros, constellations des objets pointés à la souris. Lorsque l’on pointe une étoile toutes celles qui appartiennent à la même constellation se retrouvent illuminées. Un clic droit sur une étoile, une planète ou tout autre objet donne encore une multitude d’informations supplémentaires.
La projection circulaire : souvent l’unique projection des logiciels d’astronomie de la concurrence, très classique donc. La voûte céleste visible du lieu indiqué est projeté sur un disque, tout ce qui est visible dans le disque l’est donc du lieu indiqué. La distance au centre de la carte est directement proportionnelle à la hauteur tandis que le positionnement angulaire est une fonction affine de l’heure et de l’azimut.
La projection azimutale : donne une très bonne idée de la position des étoiles lors de leur passage pres de l'horizon. Grâce à cette vue vous pouvez vérifiez les heures de lever et de coucher des planètes et des étoiles.
La projection dite de Peters : est équivalente aux projections de carte du ciel classique (des revues d’astronomie, des miniciels…), elle déforme peu autour de la polaire, beaucoup près de l’horizon. L’ellipse blanche représente l’horizon visible de votre lieu d’observation, ce qui est hors de cette ellipse est donc invisible. Si vous choisissez un lieu proche de l’équateur cette vue n’est pas adaptée, elle induirait d’énormes déformations. La distance au centre de la carte est directement proportionnelle à la déclinaison tandis que le positionnement angulaire est une fonction affine de l’heure et de l’ascension droite.
La projection de Mercator : ne déforme pas sur l’horizon mais énormément autour de la polaire. Elle offre une possibilité de zoom (le clique gauche permet la création d’un rectangle qui défini la nouvelle fenêtre du zoom in, et le double clic droit de la souris, ou la loupe moins permettent de zoomer out). Cette projection représente la déclinaison en ordonnée et l’ascension droite en abscisse. Elle permet d’embrasser tout le ciel (hémisphère nord et sud) d’un seul coup d’oeil.
La projection de Mercator + trajectoire : jusqu’à 500 jours après la date de début les planètes laissent leur trace sur la carte. Ceci permet de voir les effets rétrogrades, de comprendre pourquoi les planète sont toujours dans les mêmes constellations (et jamais dans la Grande Ourse par exemple), et enfin de visualiser l’écliptique (aspect sinusoïdal).
Note : les déformations résultent de l’impossibilité de projeter sans déformation une demi sphère (la voûte céleste) sur un plan (votre écran).
Conjonction : position relative du soleil et des planètes : en abscisse l’écart de l’ascension droite de la planète considérée au soleil, en ordonnée le temps. Quand a lieu une conjonction, les trajectoires des planètes se coupent. La réciproque est souvent vraie, mais il faut tenir compte de la déclinaison (utilisez par exemple la fonction « position » ci-après). Si une planète est aux extrémités (droite ou gauche) du graphe elle est visible toute la nuit. Vous pouvez déterminer les dates des élongations maximales, vérifier l’inégalité de celles-ci pour Mercure (phénomène du à la forte excentricité de la planète) etc… Quand vous affichez un graphe de conjonction le menu conjonction s’active en haut à droite de votre écran et vous permet de tracer les satellites (Lune). Vous pouvez zoomer avec la souris.
Danse : cette fonction est surtout utile pour les planètes intérieures, elle permet de déterminer la période de recherche la plus favorable (quand la planète est loin du soleil). La date de début indiquée en haut à gauche est matérialisée sur le graphe par un rond rouge. A chaque mois correspond un changement de couleur (vert ou bleu), les nuances (foncé sombre) indiquent si la planète est devant ou derrière le soleil. Cette vue indique la position angulaire de la planète par rapport au soleil (croix rouge au centre), vu de la terre. Les angles extrêmes sont affichés en degrés.
Les vues des satellites et de la tache rouge (Jupiter et Saturne) : les planètes gazeuses ont des satellites très importants, nous les replaçons dans 3 vues : vue du pôle nord, de l’équateur avec la terre dans le dos, et nous fournissons un graphe pour déterminer les conjonctions. Le tout s’anime. Pour Jupiter nous calculons les positions de Io, Europe, Callisto et Ganymède, et nous replaçons la tache rouge sur le disque de la planète. Comme l’inclinaison de l’axe de Jupiter sur l’équateur est faible, la vue « de l’équateur avec la terre dans le dos » est la vue que vous aurez de cette planète dans votre télescope (sans renvoi coudé). Pour Saturne nous proposons les coordonnées de Mimas, Encéclade, Thethys, Dioné, Rhéa, Titan, et Hyperion ; Japet n’est pas affiché par défaut (orbite non équatoriale). Tous les satellites précédent ayant des périodes de révolution de l’ordre du jour, un réglage de l’heure très précis s’impose. L’axe de Saturne étant incliné sur l’écliptique nous proposons une vue supplémentaire…
Saturne 3D : représente Saturne, son anneau et ses satellites telle que vous les voyez dans un télescope sans renvoi coudé. La planète, l’anneau, la division de Cassini, et les distances des satellites au centre, tout est à la même échelle. La taille des satellites est fonction de la magnitude. Dans un 115-900, on aperçoit facilement Titan et parfois Rhéa.
Position : indique la position de la planète considérée en déclinaison et ascension droite. La précision varie en fonction de la date (optimum en 2000), elle est de l’ordre de la seconde d’arc à la dizaine de seconde d’arc (sauf pour Pluton). La distance à la terre est en Unités Astronomique. Attention de ne pas confondre la seconde d’arc (1/3600)degré et la seconde d’ascension droite (15/3600) degré, car la terre fait un tour (360 degrés) en 24 heures, donc 15 degrés en une heure, soit (15/3600) degrés en 1 seconde de temps. Les positions sont topocentriques, c’est à dire que se sont les positions corrigées en fonction du lieu que vous avez indiqué. Contrairement, donc, aux positions des éphémérides qui sont géocentriques (vues du centre de la terre), les différences sont d’ailleurs assez faibles, sauf pour les astres proches (la lune).
Ephémérides : permettent de sauvegarder en fichier texte (très facilement imprimable) les éphémérides d’une planète. Le pas de temps et le nombre de données est facilement modifiable. Vous avez toutes les infos souhaitables, des cordonnées à la magnitude en passant par le diamètre angulaire.
Prévision : donne des informations sur les phénomènes à observer dans la journée ou la nuit en cours : heures de levé et de couché des planètes, informations sur les pluies d'étoiles filantes...